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FOCOM 49
11 novembre 2012

14 novembre contre l'austérité

Le 14 novembre, les travailleurs espagnols, grecs et portugais seront dans l’action, par la grève et les manifestations, contre les mesures d’austérité imposées au monde du travail par leurs gouvernements et la troïka (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international).

Ce rouleau compresseur de l’austérité, à des degrés divers selon les pays, est socialement, économiquement et démocratiquement suicidaire. Il faut y mettre fin. Aujourd’hui, c’est une rupture dans les modalités de la construction européenne qui est indispensable. Cette rupture doit viser à combattre le dumping social, à relancer la consommation et l’activité économique, à soutenir l’investissement, à consolider les services publics et les régimes de protection sociale collective, à respecter la liberté de négociation, les conventions collectives et les statuts.

C’est pour toutes ces raisons que Force Ouvrière continue à s’opposer au TSCG et au rôle de la troïka chargée de mettre en oeuvre les politiques d’austérité. Leur logique –«on peut vous prêter de l’argent à condition que vous remettiez en cause les droits des salariés, les services publics et les régimes sociaux»– est intolérable.

Force Ouvrière affirme son entière solidarité avec les syndicats et travailleurs européens qui résistent. Et, parce que nous combattons les politiques d’austérité, nous pouvons dire que nous sommes tous des travailleurs espagnols, grecs ou portugais. Combattre les modalités actuelles de la construction européenne, revendiquer une autre Europe, basée sur le progrès social, économique et démocratique exigent de la fermeté, des positions claires et un esprit de résistance.

En France, le vote par le Parlement du traité européen (TSCG) installe l’austérité. Tous les débats autour de la flexibilité et de la compétitivité pour l’allégement du coût du travail en sont l’expression.

Vouloir alléger le coût du travail par de nouvelles exonérations de cotisations patronales en les transférant sur la fiscalité des ménages, c’est plomber les comptes des ménages et des salariés, c’est faire baisser la consommation, c’est menacer la sécurité sociale et l’emploi. Réduire les dépenses publiques c’est continuer à remettre en cause le service public républicain.

A chacun d'entre nous, dans les entreprises, et pour nous postiers, dans chaque bureau, chaque centre courrier, dans chaque service, de rappeller à nos patrons notre solidarité avec tous les travailleurs européens en lutte, et refuser l'austérité qui est devenu le mode de management  privilégié.

c'est dans cet esprit que les factrices, facteurs et agents de cabines du centre courrier de Seiches interpellent leur direction par cette missive :

 

Le Collectif du personnel du CDiS de Seiches , en appui et solidarité à la journée européenne du 14 novembre de mobilisation générale contre l’austérité, et plus particulièrement  pour l’emploi et le renforcement des services publics,  vous rappelle les revendications des agents concernant le manque de moyen en personnel et la dégradation des conditions de travail qui en découlent .

Les demandes  de créations d’emploi  du mois de mars n’ont pas été entendues.

Dans le même temps, la Direction de La Poste a mis en place « le grand dialogue » afin de prendre en compte le malaise de ses agents. Le personnel du centre de Seiches a certes besoin de dialogue, mais  vous demande avant tout, Monsieur le Directeur, d’entendre le diagnostic de vos agents,  qui ont constaté, une dégradation des conditions de travail en parallèle à la succession des réorganisations avec à chaque fois son lot de suppression de postes de travail.

Aucune rencontre, aucun dialogue ne peut être efficace sans prendre en compte la dimension emploi.

Faute d’être véritablement entendu, le personnel craint que les remèdes du « grand dialogue » soient pires que le mal.

Nous vous demandons, une nouvelle fois,  Monsieur le Directeur, de prendre en compte la détresse et les revendications de vos agents.

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